La princesse Lalla Hasnaa, soeur du roi Mohammed VI et Yassir Znagui, conseiller du souverain, sont cités dans l’enquête dénommée « Pandora Papers » (11,9 millions de documents). Les documents examinés par l’ICIJ indiquent que l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a fait transiter plusieurs millions de dollars d’honoraires de conseil à des entreprises par une société marocaine exempte d’impôts.
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Le Consortium international des journalistes d’investigation a découvert que plus de 336 hommes politiques à travers le monde auraient utilisé des entités dans des juridictions secrètes, pour acheter des biens immobiliers, détenir de l’argent en fiducie, posséder d’autres sociétés et d’autres actifs, parfois de manière anonyme.
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En Afrique, ils sont au nombre de 43 ces hommes politiques qui ont été cités dans les « Pandora Papers ». Avec 10 politiciens, le Nigeria est le pays africain qui compte le plus de cas évoqués dans les dossiers qui ont fuité, rapporte l’Agence Ecofin. Il est directement suivi par l’Angola (9 politiciens). Les autres pays cités dans l’enquête sont : le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Tchad, le Gabon, le Congo Brazzaville, le Kenya, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.
L’enquête révèle par ailleurs comment les banques et les cabinets d’avocats travaillent en étroite collaboration avec les prestataires de services offshore pour concevoir des structures d’entreprise complexes.