Des français bloqués au Maroc attendent leur rapatriement
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Photo : Sud Ouest
Quatre touristes français, originaires de Charente-Maritime, ont été arrêtés à la douane marocaine pour avoir utilisé deux drones pendant leurs vacances au Sahara, ignorant que ces appareils sont interdits au Maroc.
Partis de Charente-Maritime le 2 mars, Deolinda de Barros, David Baetens, Fabien Roman et Lionel Prat avaient prévu de retourner en France le 13 mars, après avoir fait du 4X4 dans les dunes du Sahara au sud de Ouarzazate. Mais ils ont été bloqués lundi par la douane à la frontière marocaine à Sebta parce que deux drones ont été retrouvés dans leurs valises. L’usage de ces engins est interdit au Maroc pour limiter les « risques sécuritaires et d’atteinte à la propriété et à la vie privée », fait savoir Sud Ouest.
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Fabien Roman, 35 ans, et David Baetens, 49 ans, par ignorance de la loi, n’ont pas déclaré ces engins à leur arrivée dans le royaume, et en ont même fait usage pendant leur séjour. Raison pour laquelle les drones ont été confisqués par la douane à leur retour. « D’emblée, on nous a demandé “où sont les drones ?”, puis “c’est toi le Français qui parle un peu arabe ?”. Je tombais des nues. J’ai voyagé dans le monde avec mon drone, je n’ai jamais eu de problème », confie au téléphone Fabien Roman, commerçant dans l’import à Breuil-Magné.
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« On se serait cru dans une série télévisée, on nous prenait pour des espions », ajoute pour sa part David Baetens. chef d’entreprise domicilié à La Vallée. Les véhicules des deux touristes sont fouillés et saisis, de même que les cartes grises, les drones, leurs passeports et leurs téléphones. Après des va-et-vient entre la douane et la police, Ils passent une nuit au commissariat sans boire, ni manger. Puis, ils prennent un taxi pour Tétouan, à 40 kilomètres de la frontière, pour faire part de leur problème à l’administration.
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« On ne savait pas à quelle sauce on allait être mangé. On savait juste que les drones étaient analysés par la police scientifique et qu’on pouvait encore nous retenir, car nous faisions l’objet d’une enquête », explique Fabien Roman. Mardi, on leur retourne leurs téléphones. Mais ce n’est que le mercredi que la police scientifique a conclu que les drones n’ont rien enregistré de suspect. Les deux touristes écopent malgré tout d’une amende de 150 euros chacun. Ils récupèrent tous leurs papiers et appareils ainsi que leurs 4X4 et quittent le royaume sans l’envie d’y revenir.
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