Le même réseau, comprenant des responsables de deux partis politiques marocains à référentiel islamique, entretenait des liens avec d’autres groupes intégristes notamment le Groupe Islamique Combattant Marocain et le Groupe salafiste pour la prédication et le combat en Algérie.
Selon la même source, le réseau dirigé par le dénommé Abdelkader Belliraj, Marocain résident en Belgique, a tenté d’organiser des entraînements dans des centres du parti chiite libanais Hizbollah en 2002.
Le réseau projetait de perpétrer des attentats terroristes à l’aide d’armes à feu et d’explosifs ayant comme cibles des ministres, des responsables et des officiers supérieurs de l’armée ainsi que des Marocains de confession juive.
Selon Rabat, ce réseau a organisé entre 1992 et 2001 une série de braquages en Europe et avait planifié des assassinats entre 1992 et 2005. D’importants lots d’armes ont été découverts lors de perquisitions des domiciles et locaux des personnes arrêtées. Le financement du réseau provient principalement de braquages, de recels et de contributions directes de membres du réseau.
Parmi les personnes interpellées figurent trois dirigeants partisans, à savoir le secrétaire général du parti d’Al Badil Al Hadari, Mustapha Mouatassim et Mohammed Amine Regala, membres dirigeants du même parti, ainsi que du secrétaire général du parti non autorisé Al haraka min ajli al Oumma, Mohammed Marouani.
Le Premier ministre marocain, Abbas El Fassi, a décidé de dissoudre le parti de Mouatassim, autorisé depuis 2005.
Depuis les attentats terroristes du 16 mai 2003 à Casablanca ayant fait 45 morts dont 12 kamikazes, Rabat a multiplié ses coups de filet qui ont fait avorter plus de 50 projets terroristes.