
Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.
La justice marocaine a prononcé en appel vendredi, des peines de prison allant de 2 à 30 ans de réclusion à l’encontre de 50 accusés du réseau terroriste Ansar El Mahdi.
L’accusé principal, Hassan El Khattab a écopé de 30 ans de réclusion contre 25 ans en première instance pour avoir été derrière la constitution d’une bande criminelle ayant pour but de préparer et de commettre des actes terroristes sur le territoire marocain.
Un ancien militaire, membre du groupe, s’est vu infliger une peine de 25 ans contre 20 ans en première instance. La majorité des peines prononcées en janvier dernier a été confirmée en appel allant de 2 ans à 15 ans. Un seul mis en cause a été acquitté en première instance tout comme en appel.
Le réseau, démantelé en juillet 2006, compte dans ses rangs une dizaine d’anciens militaires ainsi que quatre femmes qui, elles, ont bénéficié en appel d’une réduction de peine d’emprisonnement de 5 ans à 4 ans.
Le groupe projetait de perpétrer des attentats suicides contre des sites touristiques, des édifices publics et des personnalités politiques ainsi que la proclamation du Jihad dans le Royaume.
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