Maroc : un rapport inquiétant sur la situation des "femmes-mulets"
Les "femmes-mulets" dont l’activité principale est de transporter des marchandises entre le Maroc et l’enclave espagnole de Ceuta, sont victimes de mauvais traitements, de vol...
Les Marocains ne pourront plus rejoindre librement Sebta et Melilla, comme par le passé. En cause, les présidents régionaux de ces deux enclaves entendent mettre fin à l’exception sur l’accord de Schengen.
C’est une idée du président de la ville de Sebta, Juan Vivas. Il envisage revoir l’exception accordée aux Marocains originaires des régions limitrophes des deux enclaves, fait savoir El Faro. À en croire Juan Vivas, les professionnels de divers secteurs de l’enclave partagent également cette idée.
Avec son homologue, Eduardo de Castro, président de Melilla, des échanges ont eu lieu entre les deux responsables sur le sujet, lundi 17 février 2020. Ils ont décidé de "préparer une série de mesures afin que les deux villes autonomes n’aient pas à dépendre du Maroc". Au dire du porte-parole du gouvernement de Sebta, Alberto Gaitán, ces propositions "n’iront à l’encontre de personne, mais seront en faveur de Ceuta et Melilla, de leurs intérêts et de ceux de leurs citoyens".
En outre, le président de Sebta laisse entendre qu’il réfléchit sur la solution viable à trouver au commerce transfrontalier avec le Maroc. Il entend remplacer les travailleurs et "porteurs" marocains par des "chômeurs locaux".
Aller plus loin
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