Tariq Ramadan - Photo : World Affairs Council - Flickr
Incarcéré depuis trois mois d’abord à Fleury-Mérogis puis à la prison de Fresnes, l’islamologue Tariq Ramadan vient de se voir refuser sa remise en liberté, a indiqué son avocat Emmanuel Marsigny.
« Nous avons été notifié aujourd’hui et j’ai immédiatement interjeté appel », indique-t-il à l’AFP, qualifiant cette décision du juge des libertés et de la détention (JLD) « d’invraisemblable ».
Tariq Ramadan est incarcéré depuis le 2 février dernier suite à deux plaintes pour viol et viol sur personne vulnérable. Entre temps deux autres plaintes ont été déposées, une en France et une autre en Suisse.
Cette demande de remise en liberté avait été déposée le 24 avril dernier suite à la décision de la justice selon laquelle sa détention était compatible avec sa maladie, l’intellectuel étant atteint d’une sclérose en plaques.
Aller plus loin
Un accord financier a été passé en 2015 entre Tariq Ramadan et une Belge d’origine marocaine pour qu’elle cesse ses révélations publiques sur leur relation sentimentale.
En détention depuis deux mois suite à plusieurs accusations de viols, Tariq Ramadan vient de reconnaître une relation avec l’une des plaignantes.
L’appel aux dons lancé en faveur de l’islamologue Tariq Ramadan dans le cadre de la campagne « Free Tariq Ramadan » semble avoir été entendu au Maroc.
Il a fallu cinq ans à la Belgo-marocaine Majda Bernoussi pour se rendre compte que sa relation avec l’islamologue Tariq Ramadan était « destructrice ».
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