
Le Maroc fait face à une fuite massive de ses devises. Au cœur du scandale, une application russe et un ingénieux système de paiement numérique pourtant interdit. L’État parle de « pillage » et a décidé de frapper fort
Les transferts des MRE se portent bien. A fin mai 2006, les recettes des Marocains résidant à l’étranger ont porté sur une valeur de 18.474,8 millions de dirhams contre 15.041,8 millions de dirhams une année auparavant, soit une hausse de 22,8 %.
L’Office des Changes attribue cette évolution aux recettes en billets de banques et celles en virements bancaires qui se sont accrues respectivement de 68 % et 12,6 %.
Le FMI estime que les transferts des MRE ont un impact positif sur les performances du Maroc sur la scène internationale, mais aussi sur la conduite de la politique monétaire.
Pour cette institution, les rentrées en devises permettent de couvrir le déficit commercial.
Toujours selon le FMI, le processus d’augmentation des fonds des MRE remonte à l’an 2000 et leurs transferts se font principalement en « cash » quand ils rentrent au pays.
Ces articles devraient vous intéresser :