Le deuil persistant de Booder pour son ami Wahid Bouzidi

« C’était très très dur parce que j’étais avec lui au moment… je n’aime pas dire au moment des faits parce que ça fait policier, mais on devait se voir […] On était dans la même ville, à Marrakech ensemble », se remémore Booder, invité dans l’émission « On refait la télé » de RTL samedi 11 novembre. Il apprend l’hospitalisation de Wahid Bouzidi par le biais de l’épouse de celui-ci. Victime d’un AVC le 16 août pendant ses vacances au Maroc, l’humoriste franco-algérien avait été admis d’urgence dans une clinique de Marrakech. Plongé dans un coma, il décède le 20 août. « C’était très compliqué pour moi… Jusqu’à maintenant encore un peu, précise Booder. Je pense à lui. Il me manque énormément. Il est dans mon cœur, mais j’aurais aimé qu’il soit là pour de vrai ».

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Le décès de Bouzidi avait donné lieu à de vibrants hommages en France. « Merci pour toutes les émotions que tu nous as données. Je n’oublierai jamais nos fous rires et ta générosité. Wahid était un être d’une humanité rare. Tu vas nous manquer mon frère. Je pense à ta femme et à ta famille. Paix à ton âme mon frère », écrivait Jamel Debbouze sur Instagram. Booder dont il était très proche déclarait dans l’émission « vendredi tout est permis » intitulé « Merci Wahid » : « Quelques mots pour mon binôme, pour mon frère, pour celui qui me faisait rire et me remontait le moral. Et à qui je remontais le moral aussi. J’ai les larmes aux yeux. Tu me manques énormément, je ne sais pas quoi te dire. J’ai voulu préparer un texte, mais je n’y arrive pas. Je sais que tu es au paradis, garde-moi une place auprès de toi, j’arrive. Salut mon frère, je t’aime ».

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Booder et Wahid étaient restés très proches l’un de l’autre. Ils sont connus pour avoir collaboré à de nombreuses reprises : au Jamel Comedy Club, au Marrakech du rire, dans « vendredi tout est permis » ou encore dans la pièce de théâtre La Grande évasion. L’humoriste franco-marocain confie à Éric Dussart et Jade qu’il a « vraiment perdu quelqu’un de très proche ».