Casablanca : des hommes d’affaires au cœur d’une spoliation immobilière
Des hommes d’affaires originaires de Casablanca sont impliqués dans une affaire de spoliation d’une villa appartenant jadis à un juif marocain décédé il y a plus d’une...
Gros coup de filet dans le monde de la fraude immobilière à Casablanca
À Casablanca, la police a réussi à démanteler un nouveau réseau de spoliation immobilière. De même, elle a procédé à l’arrestation de son chef et deux autres personnes présumées impliquées dans ce trafic.
Les réseaux de spoliation immobilière continuent d’opérer dans plusieurs villes du royaume. Un nouveau réseau a été ainsi démantelé à Casablanca. Son modus operandi consiste à pirater les systèmes d’établissements comme la Conservation foncière afin d’obtenir l’ensemble des informations nécessaires sur les biens à spolier. Ensuite, le chef du réseau et ses complices falsifient des documents officiels de biens immobiliers leur permettant de produire de fausses pièces d’identité au nom des propriétaires, mais avec des photos de complices, afin de faciliter la cession des biens à des tiers, rapporte le quotidien arabophone Assabah. Grâce aux fausses pièces d’identité, des personnes recherchées au niveau national ont pu circuler librement dans le royaume.
À lire : Les MRE, premières victimes de spoliation immobilière au Maroc
La collaboration du patron d’un bureau d’études foncières, un des plaignants, avec la police, s’est avérée fructueuse. Le chef du réseau a été arrêté dans un café du quartier Californie. Il détenait lui-même une fausse CIN biométrique. Deux personnes présumées impliquées dans ce trafic ont été également arrêtées. Après ces interpellations, les services du Bureau national de lutte contre les crimes économiques et financiers et de la Brigade nationale de la police judiciaire, analysent les contenus stockés dans le matériel informatique saisi, afin d’identifier d’autres opérations frauduleuses. Aussi, analysent-ils en détail les documents récupérés afin de déterminer le nombre de biens spoliés et d’identifier les personnes qui ont pu bénéficier de fausses CIN pour échapper à la justice.
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