L’un des exemples les plus parlants est celui de la route de Tétouan. Ce projet, d’un coût de 18 millions de dirhams, visait à transformer un rond-point en demi-rond-point pour fluidifier l’entrée de la ville. Un chantier d’envergure, s’étalant sur deux kilomètres, qui s’inscrivait dans une volonté de la wilaya d’améliorer la circulation au niveau du rond-point mondial « U-Turn ». Pourtant, moins de deux mois après la réception des travaux, des fissures sont apparues, signalant des malfaçons évidentes, a remarqué Al3omk.
La question se pose alors du suivi de ces chantiers. L’ingénieur de la wilaya, figure centrale dans la supervision des travaux publics, avait validé la fin des opérations, assurant que la route était en bon état. Un feu vert qui, au vu des dégradations constatées, apparaît aujourd’hui prématuré.
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Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que de tels problèmes sont signalés à Tanger. La même source a relevé des dysfonctionnements similaires. Dix millions de dirhams avaient été investis dans ce projet, supervisé par l’ancien wali et confié à une entreprise de Marrakech. Là encore, les précipitations avaient rapidement mis en évidence des défauts importants.
Ces événements successifs interpellent. Comment des projets routiers, représentant des investissements publics conséquents, peuvent-ils se dégrader aussi rapidement ? La qualité des matériaux utilisés est-elle en cause ? Les procédures de contrôle sont-elles suffisamment strictes ?