Il veut divorcer, une Marocaine offre une grosse somme pour le retenir

30 juillet 2025 - 18h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Après 18 ans de vie commune, elle ne peut se résoudre à la séparation. Pour tenter de sauver son mariage, une Marocaine a eu une idée aussi originale que désespérée : offrir de l’argent à la personne qui réussira à convaincre son époux de renoncer au divorce.

Un homme a enclenché une procédure de divorce devant le tribunal de la famille et des affaires sociales de Casablanca. Mais sa conjointe n’épouse pas cette idée. Sur la toile, elle a désespérément lancé un appel mardi pour trouver un individu qui sera capable de sauver sa relation longue de 18 ans. Elle promet une forte récompense financière à la personne qui pourrait jouer un rôle de médiateur efficace, afin de convaincre son mari d’annuler le divorce, de récupérer l’intégralité de son argent, y compris la pension alimentaire, l’indemnité de répudiation et l’allocation. Elle n’a toutefois pas précisé le montant exact.

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Cette femme se dit prête à restituer tous les droits financiers du mari dépassant un million de dirhams, et à maintenir la saisie conservatoire sur ses biens à vie, par égard pour son conjoint. Elle affirme que ce qu’elle cherche n’est pas matériel, mais affectif, psychologique et humain. « Aidez-moi à lui ouvrir les yeux, à lui rappeler notre amour », a-t-elle lancé, ajoutant qu’elle ne choisit pas l’argent ni l’orgueil, mais l’amour, l’unité et le sacrifice. Elle se dit persuadée que Dieu récompensera aussi cet éventuel médiateur.

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La démarche de cette femme a été diversement appréciée sur les réseaux sociaux. Certains y voient l’image touchante d’une femme refusant la séparation et cherchant la réconciliation par tous les moyens, tandis que d’autres estiment que cette démarche pourrait ne pas être suffisante si la volonté n’est pas partagée par les deux parties. « Toutefois, tout le monde s’accorde à dire que ce qu’a fait cette femme reflète une sincérité émotionnelle rare et un courage à exprimer l’amour à une époque où les relations conjugales s’effondrent facilement sous la pression de l’égoïsme ou des conflits passagers », fait-on savoir.

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