
Un Marocain très apprécié menacé d’expulsion en France
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Une jeune fille de 18 ans, qui avait déposé une plainte pour viol collectif contre des Marocains à Ferrol (Galice), vient de revenir sur ses déclarations, soutenant que ces faits n’ont jamais eu lieu.
Assistée d’un avocat, la jeune femme a déclaré samedi à la police qu’elle n’a jamais été violée, rapporte Europa Press. Elle a changé de version alors que l’enquête sur le viol collectif dont elle avait dit être victime, est en cours. L’auteur présumé de l’agression sexuelle, un homme d’origine marocaine, a été arrêté. L’accusé fait l’objet d’un ordre d’expulsion qui n’a pas été exécuté. Trois autres jeunes hommes, ses complices, sont activement recherchés.
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Dans sa plainte initiale, la jeune femme affirme avoir été violée mercredi matin sur la Plaza de España, alors qu’elle se rendait à son domicile, dans la rue Galiano. Elle précise qu’elle avait rencontré sur le chemin quatre jeunes hommes d’origine marocaine. Selon son récit, l’un d’eux s’est d’abord approché d’elle pour engager la conversation et gagner sa confiance. Puis, les trois autres l’auraient entourée et traînée jusqu’à l’entrée du parking, menacée avec un couteau et battue jusqu’à ce qu’elle perde connaissance avant de la violer.
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L’affaire a suscité l’indignation des habitants du quartier qui dénoncent l’insécurité grandissante dans la ville. « On ne peut pas imaginer qu’une telle chose se produise en plein jour », commente un résident. « Ferrol était une ville tranquille ; aujourd’hui, nous avons peur pour nos filles », déclare une mère qui vit non loin du lieu de l’agression. Cet incident relance aussi le débat sur l’efficacité des mécanismes juridiques d’exécution des expulsions. Dans le cas d’espèce, le détenu a continué à résider en Galice, malgré une décision ferme d’expulsion.
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« L’efficacité du système dépend des ressources policières et judiciaires disponibles pour identifier et détenir les personnes interdites de séjour en Espagne », expliquent des experts consultés par Periodista Digital. Selon des sources, le suspect avait été identifié quelques semaines auparavant pour des vols mineurs, mais n’avait jamais été arrêté. Pour leur part, les associations de défense des droits de l’homme demandent de ne pas criminaliser l’ensemble de la communauté migrante pour des actes individuels. Elles appellent à une plus grande efficacité policière et judiciaire pour protéger les victimes potentielles.
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