La vie d’Aladin a basculé lors d’un contrôle conjoint de l’Urssaf, de la Police aux frontières (PAF) et de l’Inspection du travail dans l’établissement. Les autorités ont découvert qu’Aladin possédait une fausse carte d’identité espagnole, un fait que Sandrine Poulain ignorait. La gérante insiste sur le fait que la loi exige des employeurs de vérifier l’identité de leurs employés, mais ne leur permet pas de déterminer l’authenticité des pièces d’identité, relate actu.fr
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Aladin, qui aurait dû attendre cinq ans de résidence minimum en France avant de pouvoir demander un titre de séjour, craignait d’être renvoyé vers son pays d’origine s’il avait demandé une régularisation par le travail. Aujourd’hui, il fait face à une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et pourrait être contraint de retourner au Maroc fin juillet si aucune solution n’est trouvée.
Très affectée par cette situation, Sandrine soutient activement le jeune homme dans sa lutte pour rester en France. Malgré leurs efforts pour trouver une solution, toutes les voies se sont avérées infructueuses. Diplômé en restauration au Maroc et bien intégré socialement, Aladin a du mal à envisager un retour dans son pays d’origine.
Travaillant depuis l’âge 13 ans, il avait quitté le Maroc pour la France, en partie pour soutenir sa famille. Son voyage vers la France a duré de nombreux mois de marche et de nage, traversant dix pays. Après des débuts difficiles à Paris, il s’est installé à Cherbourg, où il a trouvé un nouveau chez-lui.