Al Hoceima se débarasse des SDF et malades mentaux
Les autorités d’Al Hoceïma mènent une campagne de salubrité visant à débarrasser la ville des mendiants et des fous afin de renforcer la sécurité et améliorer la qualité de vie...
Marrakech : prolifération de malades mentaux
Ces dernières années, le nombre de personnes atteintes de maladies mentales et psychologiques a considérablement augmenté dans la ville de Marrakech, entrainant une prolifération de sans-abris dans les rues.
L’augmentation du nombre de malades mentaux dans les rues de Marrakech est due au manque criant de médicaments, en particulier ceux destinés aux injections, ainsi qu’à la réduction des médicaments fournis gratuitement aux patients, ce qui affecte le processus de traitement et entraine des rechutes répétées, explique une source au sein de l’hôpital psychiatrique Amrchich à Marrakech.
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Dans une déclaration à Al3omk, elle a ajouté que la capacité d’accueil de l’hôpital reste limitée par rapport au nombre croissant de patients, indiquant que le pavillon des femmes par exemple compte à peine 20 lits. Une situation qui oblige le personnel médical à libérer les cas les moins graves afin de laisser la place à de nouveaux patients.
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Pour les cas graves nécessitant une hospitalisation, la durée du traitement s’étend entre dix jours et un mois ou plus. Après cette période, le patient est libéré et il revient à sa famille de veiller à la stabilisation de son état de santé. Malheureusement, les malades sont souvent abandonnés par leurs proches, finissant par errer dans la rue après un traitement inachevé.
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En clair, l’absence d’un suivi régulier après la sortie de l’hôpital aggrave la santé des malades. Selon la même source, certains patients « s’habituent à la rue » et refusent de rester dans les centres de santé ou les foyers d’accueil, des solutions par ailleurs coûteuses et non permanentes, pouvant être considérées comme une « privation de la liberté de la personne ».
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