Maroc : fugue collective à l’hôpital psychiatrique d’Inzegane
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Bon nombre de malades mentaux errent dans les rues marocaines suscitant inquiétudes et craintes. Préoccupée, la députée Hayat Laaraich, du parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires, adresse une question écrite au ministère de la Solidarité et de l’Intégration sociale.
Depuis quelques semaines, des malades mentaux s’installent dans les rues marocaines, en particulier à Casablanca. Des incidents ont été d’ailleurs enregistrés à Lahraouyine et à Hay Mohammadi. Certains d’entre eux sont agressifs. Et, les agressions comportent de nombreux risques, notamment des blessures corporelles graves pour les victimes, y compris des coupures, des fractures et même des décès dans certains cas. Ces incidents peuvent causer des traumatismes psychologiques aux victimes, entraînant de l’anxiété, de la dépression et des troubles de stress post-traumatique, mais aussi une augmentation du sentiment de peur et d’insécurité parmi les citoyens dans les lieux publics, affectant de manière significative la qualité de vie en ville.
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La prolifération de malades mentaux préoccupe la députée Hayat Laaraich, du parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires, qui a adressé une question écrite au ministère de la Solidarité et de l’Intégration Sociale pour l’interroger sur les mesures qui seront prises pour réduire les risques des agressions que pourraient commettre ces personnes, ainsi que sur les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des citoyens dans les lieux publics. Elle cherche également à savoir s’il existe des mesures pour fournir les soins de santé et psychologiques nécessaires à ces individus et les intégrer dans la société de manière sûre.
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La région de Casablanca-Settat se penche déjà sur la question. Elle mise sur la mise en œuvre d’un projet ambitieux visant à héberger les personnes atteintes de maladies mentales et psychiques. Il s’agit de la construction d’un grand centre d’accueil sur un terrain de 20 hectares appartenant à l’État, situé dans la commune de Sidi Hajjaj Oued Hassar dans la province de Médiouna. Ce centre devrait non seulement contribuer de manière significative à réduire le nombre de ces personnes dans les rues et, par conséquent, à réduire les risques menaçant la sécurité des citoyens, mais il pourrait également fournir les soins de santé et psychologiques nécessaires à ces individus, ce qui aiderait à les intégrer dans la société de manière sûre. Son inauguration est prévue avant la Coupe du monde 2030, qui sera déroulera en partie à Casablanca.
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