Son vélo volé en France, il le retrouve au Maroc

Une plainte a été déposée en ligne auprès du commissariat de Colomiers (Haute-Garonne pour faire la lumière sur cette affaire. « Ce vélo a dû voyager avec d’autres pour être revendu au Maroc, mais je n’ai pas de preuves formelles », déclare à La Dépêche Shazia, la mère de famille qui cherche à comprendre comment le vélo de son fils de 14 ans, volé en France fin juin, a pu se retrouver au Maroc en si peu de temps.

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L’adolescent a garé son VTT de marque Transition et de couleur caméléon vert-pourpre sur le parking de KFC à Colomiers, le 28 juin vers 19 heures. Il n’a plus retrouvé le VTT à sa sortie du fast-food. « Mon fils s’en servait pour aller en forêt et faire des balades avec des copains. C’était un vélo que l’on avait acheté après une annonce parue sur le site Leboncoin et on l’avait payé à l’époque 850 euros », explique la mère de famille qui a « publié un post sur un groupe Facebook spécialisé pour alerter et pour tenter de le retrouver. »

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Quelques semaines plus tard, un internaute la contacte pour l’informer qu’il possède un vélo identique à celui de son fils. L’homme, résidant au Maroc, affirme avoir acheté ce vélo à 500 €, « en toute bonne conscience », auprès d’un vendeur qui l’aurait acquis sur un marché à Toulouse. Il jure ne pas savoir qu’il s’agissait d’un vélo volé. L’enquête suit son cours. « Pour l’instant, nous n’avons aucune nouvelle. Nous avons dû racheter un vélo en « attendant… », affirme Shazia.

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Chaque année, 400 000 bicyclettes sont volées en France par des réseaux criminels qui les écoulent dans des pays de l’Est et du Maghreb (Maroc ou Algérie). « Ces vélos volés en grand nombre dans les grandes villes sont ensuite cachés dans des fourgons en attendant d’être acheminés par des transporteurs, en transit vers l’Espagne, puis vendus au Maroc pour alimenter un marché parallèle », détaille une source spécialisée.