Marrakech va installer plus de 300 caméras de surveillance
Le groupe Al Omrane a décidé de relancer l’appel d’offres pour la mise en place d’un système de vidéosurveillance complémentaire, en vue de sécuriser davantage le circuit...
Face aux agressions sur les autoroutes, on installe des caméras et des clôtures
La sécurité des usagers sur les autoroutes marocaines vient une nouvelle fois d’être posée à la Chambre des conseillers et le ministre Abdelkader Amara a déjà une réponse toute faite : l’installation de clôtures et la mise en place de caméras de surveillance.
Répondant ainsi à une question orale, le ministre a affirmé que 74 ponts subissent actuellement des travaux en vue d’y placer des clôtures et mettre une bonne fois pour toutes fin aux jets de pierres sur les autoroutes.
Il est également question de l’installation de caméras de surveillance sur les tronçons réputés dangereux, mais le ministre ne s’est étalé ni sur le nombre de caméras qui seront installées ni sur le timing de leur mise en place.
A noter que ces dernières années, plusieurs victimes ont été recensées sur les autoroutes marocaines, parmi elles une famille qui a été décimée sur l’autoroute de Marrakech et dont les auteurs ont été condamnés à la peine de mort pour avoir jeté des pierres depuis un pont.
Ces agressions ont également fait une victime célèbre, du nom de l’ancien ministre de l’Intérieur Mohand Laenser qui a fait l’objet d’un jet de pierre alors qu’il revenait de Tanger. Son véhicule a subi des dégâts, son chauffeur et lui blessés et transférés à l’hôpital.
Ces faits ont valu à Autoroutes du Maroc d’être condamnée par la justice avant que cette condamnation ne soit levée en appel. Le tribunal de première instance avait en effet enjoint la société à payer la somme de 150.000 dirhams à une femme blessée par des jets de pierres, jugement cassé en appel par la cour d’appel qui a estimé qu’ADM n’est pas responsable des actes de vandalisme sur son réseau « à l’instar de ce qui se passe dans les transports en commun ». Le rôle de la société, selon la justice, est « de construire des infrastructures aux normes internationales et les actes de vandalisme, dont elle est également victime, ne peuvent donc lui être imputés. »
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