Du nouveau dans l’affaire Bab Darna
Le traitement judiciaire du dossier Bab Darna piétine. Face à la situation, le collectif des victimes de ce scandale immobilier projette un sit-in et une marche pacifique, le 19...
Scandale immobilier : un autre baron de Bab Darna arrêté en Côte d’Ivoire
Alors qu’il a réussi à s’éclipser depuis l’éclatement de l’affaire "Bab Darna" relative à l’un des plus grands scandales immobiliers de l’histoire, Othmane El Boufkaoui, le n° 2 du groupe immobilier à polémiques, a été arrêté par la police ivoirienne à Abidjan le 30 décembre dernier.
Othmane El Boufkaoui n’est pas entré dans la nouvelle année en liberté. Celui qui fait office de directeur général adjoint du groupe immobilier, Bab Darna, a été interpellé dans la capitale ivoirienne, après avoir esquivé les autorités marocaines depuis l’éclatement du scandale, rapporte Hespress, ajoutant que ce dernier cherchait à se réfugier chez sa soeur à Abidjan.
S’il a réussi à échapper aux radars des autorités marocaines, Othmane El Boufkaoui n’est pourtant pas un menu fretin à Bab Darna, entreprise au sein de laquelle il pèse de toute son influence. Fort de son poste de n° 2 du groupe, El Ouardi lui avait confié la direction de plusieurs autres filiales de Bab Darna, dont entre autres, Rasmal Invest, Medi House, Medina Blanca, le Parc de Bouskoura.
Dans le cadre de ce grand scandale immobilier, les autorités marocaines ont reçu plus de 800 plaintes des victimes qui ont été totalement flouées. A ces dernières, El Ouardi et ses associés proposaient des possibilités rocambolesques d’acquisition d’appartements à des prix très concurrentiels, en rapport aux coûts pratiqués sur le marché.
Dans cette affaire qui, de loin, représente la plus grande arnaque immobilière au Maroc, 7 personnes ont été déjà appréhendées. Elles encourent des peines allant de 1 à 5 ans d’emprisonnement, assorties d’amendes allant de 500 à 5000 dirhams telles que prévues par le Code pénal marocain, pour les affaires d’escroquerie. D’après la même source, le même code prévoit des peines d’emprisonnement de 6 mois à 3 ans pour les cas d’abus de confiance, assorties d’amendes de 200 à 2000 dirhams.
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