Maroc : les innovations apportées à la nouvelle Carte nationale d’identité

Présentée ce jeudi en conseil du gouvernement par le ministre de l’Intérieur, cette nouvelle carte vise à répondre aux aspirations des citoyennes et citoyens et des différents acteurs au niveau de l’ensemble du Royaume en matière de lutte contre la fraude et l’usurpation d’identité. D’après le gouvernement, l’une des nouveautés phares de cette mesure concerne la nature des données personnelles qui seront intégrées. Ainsi, les demandeurs des nouvelles Cartes nationales d’identité électroniques (CNIE) pourront intégrer également leurs adresses électroniques ou e-mail, en plus du numéro de téléphone. Cette CNIE pourra également comporter un numéro de téléphone ou un contact à appeler en cas d’urgence.

Par ailleurs, les détenteurs de cette carte ne seront plus obligés de demander des certificats de vie, des actes de naissance, des certificats de nationalité ou bien de résidence. Avec cette nouvelle mesure, seuls les agents de la DGSN (Direction générale de la sûreté nationale) sont habilités à accéder aux données intégrées dans la carte nationale d’identité électronique. D’autres agents administratifs autorisés par la DGSN, pourront également y accéder.

Mieux, la nouvelle carte permettra aux mineurs de 16 ans de détenir la carte nationale, à condition de la renouveler à l’âge de 18 ans pour refaire les empreintes digitales. Les enfants de moins de 16 ans pourront également recevoir une CNIE si la demande est faite par leurs tuteurs.

Dans un autre registre, ces cartes, fournies par le leader international dans le domaine des solutions numériques Idemia, seront également protégées par un code PIN, à l’instar des cartes bancaires, afin de protéger les citoyens contre une quelconque utilisation en cas de vol ou de perte.

Ce niveau de sécurité élevé, permettra aussi aux fournisseurs de services de s’assurer, sans aucun doute, de l’identité des demandeurs, et de déployer ainsi de nouveaux services numériques sans nécessiter le déplacement des citoyens.