Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.
Le projet de loi relatif à la nouvelle carte nationale d’identité électronique (CNIE) est en examen à la Commission de l’Intérieur à la première Chambre. Mais déjà, le texte soulève des polémiques.
L’absence d’inscriptions en langue amazighe sur la nouvelle CNIE, fait jaser nombre de Marocains, comme ce fut le cas lors du vote du texte portant nouveau statut de Bank Al-Maghrib.
Dans une question orale à la première Chambre, adressée au ministre de l’Intérieur sur la question, l’auteur rappelle la teneur de l’article 21 de la loi organique n° 26-16 traitant du caractère officiel de l’amazigh, des modalités de son intégration dans l’enseignement et dans les domaines prioritaires de la vie publique. Selon cet article, les renseignements devant figurer sur les documents officiels, dont la carte nationale d’identité, doivent y être inscrits aussi bien arabe qu’en amazigh.
Curieusement, le projet de loi relatif à la CNIE, dans sa version transmise au parlement par le Conseil de gouvernement, nulle part ne fait mention de la langue amazighe, préférant l’arabe et le français.
Pour rappel, les avantages de la nouvelle CNIE sont, sur le papier, très nombreux. Y seront inscrites des informations judiciaires du détenteur, son adresse électronique, son numéro de téléphone et un numéro à appeler en cas d’urgence. Tout détenteur de cette carte est d’office dispensé de fournir certaines pièces administratives comme l’acte de naissance, le certificat de résidence, le certificat de vie et le certificat de nationalité. Mieux, la nouvelle CNIE, plus sécurisée avec des niveaux de sécurité visuelle, numérique et physique, comportant une bande chiffrée et un code PIN, permet de faciliter l’authentification de son détenteur.
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