Au Maroc, les restaurateurs sont en colère
La décision de fermeture des restaurants à 23 h n’est pas du goût des professionnels du secteur qui demandent une extension des horaires d’ouverture.
Maroc : cafetiers et restaurateurs heureux de reprendre du service
Après un arrêt total d’activités imposé par la crise sanitaire du covid-19, les cafetiers et restaurateurs de Casablanca, ainsi que plusieurs autres villes du Maroc, pourront reprendre leurs activités dès ce jeudi, dans le respect des mesures sanitaires.
Les cafetiers et restaurateurs, restés sans travailler depuis la mi-mars, en raison de l’état d’urgence sanitaire décrété au Maroc, retrouvent enfin le sourire. À partir de ce jeudi, ils pourront reprendre leurs activités dans la limite de 50 % de leurs capacités d’accueil.
Pour la reprise, ces professionnels s’activent à prendre toutes les dispositions pour respecter les mesures sanitaires exigées par les autorités, notamment la distanciation sociale et la désinfection quotidienne, afin de préserver la santé des employés et des clients qui piaffent d’impatience de retrouver les terrasses après une longue période de confinement.
Pour Khalid A., gérant d’un café au centre-ville de Casablanca, un accompagnement des autorités publiques ne serait pas de trop, d’autant que "la mise en place des différentes mesures sanitaires va créer à coup sûr des dépenses supplémentaires", rapporte la MAP. Hicham H., également gérant d’un café, prépare activement sa reprise, après le confinement mis à profit pour « rénover complètement » son local, confie-t-il à la même source.
La reprise d’activités de ces professionnels leur apportera sans doute une bouffée d’oxygène, en attendant un appui du gouvernement en termes de financement ou d’incitations fiscales. Dans ce sens, Mohamed Abdelfadel, coordinateur de la Commission mixte des métiers de bouche (CMMB), "reste confiant que le gouvernement répondra favorablement aux propositions faites par la Commission, notamment dans la loi de finances rectificative". Il s’agit entre autres, de réduire le taux de la TVA et d’exonérer la taxe professionnelle.
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