Les salons de coiffure et d’esthétique, centres par excellence de beauté peuvent devenir des endroits risqués pour la gent féminine d’Agadir. Elles bénéficient de soins médicaux non appropriés qui indignent les professionnels de la santé.
La dermatologue Ghita Guennouni Assimi, a dénoncé cette situation qui peut se révéler dangereuse pour les femmes qui font confiance à ces professionnelles de la beauté. Celles-ci proposent des services au-delà de leurs compétences.
Dans une interview accordée à Le360, elle a affirmé avoir reçu des patientes qui ont souffert des conséquences de ces pratiques non conformes aux normes médicales. Dans son témoignage, elle accuse le micro-tatouage des sourcils (Microblading), en vogue dans des salons de coiffure et de beauté. « Mais le hic est quand les clientes ne sont pas satisfaites du résultat et décident de faire du tatouage. Là, les dégâts sont énormes. »
La dermatologue a présenté les complications qu’engendrent ces pratiques sur la santé des patientes et qui malheureusement ne peuvent être traitées. « Ces moyens sont-ils certifiés ? Les patients font-ils l’objet d’un suivi », s’est-elle alarmée.
Quant à Sofia Azzaoui, propriétaire d’un salon de coiffure et de beauté, elle avoue que certaines de ses collègues excellent dans les conseils des soins de beauté à des clientes. La professionnelle des soins esthétiques assure avoir interpellé quelques-unes tout en leur reprochant leur manque de formation.
Face à cette situation « incongrue », l’Association des médecins spécialisés en dermatologie et vénérologie du Sud, a dénoncé ce phénomène tout en exigeant des autorités compétentes et du ministère de tutelle de mettre fin à ces pratiques illégales.
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