Le Syndicat national des chirurgiens plasticiens dénonce et condamne « les centres de beauté et salles de sport qui proposent en toute impunité des injections de comblement, de toxine botulique, de PRP, de mésothérapie ou même de laser épilatoire ». Si par le passé, la situation passait inaperçue, aujourd’hui elle semble se développer à cause du nombre d’établissements qui mettent ce genre de pratiques au même niveau qu’une coiffure, un tatouage ou une manucure, écrit Aujourd’hui Le Maroc.
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« Nous alertons les pouvoirs publics quant aux dangers liés notamment aux injections réalisées par des charlatans sans scrupule ni conscience mettant en péril la sécurité de patientes souvent jeunes et innocentes », se fustige le syndicat.
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Les chirurgiens affirment recevoir de plus en plus de patientes victimes de ces pratiques « sauvages » qui portent atteinte au code de la déontologie médicale. Les séquelles qu’elles présentent vont de la nécrose cutanée, aux infections et à la cécité. « Nul ne peut accomplir aucun acte de la profession médicale, à quelque titre que ce soit, s’il n’est pas inscrit au tableau de l’Ordre conformément aux dispositions de la présente loi et celles de la loi n°08-12, relative à l’Ordre national des médecins, au titre du secteur dans lequel il entend exercer ».
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Le syndicat appelle l’État à être plus rigoureux dans le contrôle des « vrais » ou « faux » médecins venus récemment de la Russie et l’Ukraine, qui ne sont pas enregistrés au Conseil national de l’Ordre des médecins et qui exercent de manière clandestine et illégale dans les salons de beauté, prônant la maîtrise de « techniques russes » à la mode et attirant de nombreuses patientes innocentes.
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Les chirurgiens plasticiens notent que toute pratique illégale de la chirurgie est punie conformément aux dispositions législatives et réglementations en vigueur et qu’ils ne reculeront devant rien pour dénoncer tous ceux qui s’amusent avec la vie des citoyens.