
Crise de l’huile d’olive : le Maroc change ses oliviers pour survivre
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Un grossiste de Seine-Saint-Denis est au cœur d’une affaire d’importation d’olives impropres à la consommation. Fin septembre, les douanes françaises ont saisi près de 30 tonnes d’olives en saumure en provenance du Maroc. Ces dernières contenaient un conservateur allergène interdit dans l’Union européenne.
L’affaire a débuté par un renseignement reçu en début d’année. La DNRED a alors découvert que plusieurs entreprises marocaines exportaient des olives non conformes vers l’Europe. L’enquête a conduit les douaniers jusqu’à un grossiste francilien qui s’approvisionnait régulièrement auprès d’un fournisseur marocain. Les olives, conditionnées en pots de 12 kilos, étaient destinées aux marchés d’Île-de-France.
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Des prélèvements ont été effectués au Havre, où les olives arrivaient par conteneur maritime. Les analyses menées par le laboratoire de Bordeaux ont confirmé la présence de l’additif interdit. 28,5 tonnes d’olives ont été saisies au port. Par la suite, deux perquisitions dans les entrepôts du grossiste ont permis de confisquer 2 tonnes supplémentaires.
Ce n’est pas la première fois que ce grossiste a maille à partir avec les autorités. « Il est considéré comme multirécidiviste », indique un enquêteur au journal Le Parisien. Le commerçant avait déjà été sanctionné par la DGCCRF pour des faits similaires. Une nouvelle amende lui a été proposée, mais son montant reste confidentiel.
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