Me Bovy a passé en revue les données de l’enquête de téléphonie et de la balise GPS de la voiture de son client, concluant qu’il n’y avait aucune preuve permettant d’affirmer que Houssein B. se tenait sur le tarmac de l’aéroport le soir du braquage, armé d’une mitraillette. Elle a également démontré les incohérences de certains éléments de preuve présentés par la police, tels que la distance entre le lieu où les véhicules utilisés lors du braquage ont été incendiés et l’emplacement où se trouvait le Marocain au moment des faits.
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Le ministère public continue de soutenir que Houssein B. est l’un des principaux auteurs du braquage, mais il n’a pas pu requérir une peine de prison chiffrée, en raison du dépassement évident du délai raisonnable pour être jugé. En première instance, il avait requis une peine de huit ans de prison, mais le tribunal avait suivi la défense et acquitté Houssein B. ainsi que tous ses co-prévenus.
Il reste à voir si la cour d’appel suivra également la défense et acquittera Houssein B. cette fois-ci. Cependant, les arguments présentés par Me Bovy semblent mettre en doute la culpabilité de son client dans le braquage de l’aéroport de Bruxelles.