Maroc : des repas funéraires ... interdits
Les habitants de deux villages marocains n’auront plus à organiser des repas funéraires. Une décision a été prise dans ce sens lors d’une assemblée publique.
À Avignon, une famille marocaine a besoin d’aide
Alors que Nordine, 18 ans, s’amusait à sauter dans la rivière depuis un rocher, haut d’environ six mètres, au Gardon (Gard), ce jeune marocain résidant au quartier de Champfleury à Avignon s’est blessé mortellement. Une cagnotte a été lancée en ligne pour soutenir sa famille qui envisage de l’enterrer au Maroc.
Les dépenses afférentes à l’enterrement du jeune Nordine étant coûteuses, une cagnotte Leetchi a été lancée en ligne pour soutenir sa famille, rapporte Le Dauphiné Libéré. "Le corps risque d’être gardé [en chambre funéraire] pendant un long moment avec le covid-19", précisent les proches.
Mais les frontières marocaines sont jusque-là fermées. "Cela rend les choses très difficiles… Dans la religion musulmane, le corps doit être enterré le plus tôt possible…", se désole l’entourage, ajoutant qu’"il se peut qu’à partir du 11 juillet le Maroc lève un peu ses restrictions." S’il était encore en vie, Nordine soufflerait sa 19ᵉ bougie ce jour-là.
La famille éplorée a invité les jeunes habitués à se rendre au Gardon à la prudence : "Quand on a l’âge de Nordine, on se croit immortel. Il était juste avec ses copains en train de s’amuser en sautant. Un accident est si vite arrivé…"
Ces articles devraient vous intéresser :
