Le système électoral national garantit, conformément aux dispositions de la Constitution, aux membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, le droit de s’inscrire sur les listes électorales générales et de participer au vote et aux candidatures lors de toutes les échéances électorales organisées sur le territoire national, à l’instar des citoyennes et citoyens résidant au Maroc, a assuré le ministre de l’Intérieur, qui répondait à une question écrite d’un conseiller sur la participation des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger au processus politique.
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« Afin de leur permettre d’acquérir la qualité d’électeurs au sein du royaume, le législateur a veillé à prendre en compte leur situation particulière, en élargissant les possibilités de leur inscription sur les listes électorales générales. Pour ce qui est du vote, il leur a été accordé le droit de voter directement dans les bureaux de vote au Maroc ou par procuration depuis leur pays de résidence. Il leur a également été reconnu le droit de se présenter aux élections locales et législatives dans le cadre des circonscriptions électorales établies sur le territoire national », a fait savoir Abdelouafi Laftit.
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Il a rappelé qu’il « a été exigé, à l’occasion des élections de 2021, que chaque parti politique présente une candidate résidant à l’étranger en tête d’au moins une liste régionale, sous peine de ne pas bénéficier du financement public. » Une mesure qui vise à faciliter l’accès des Marocaines résidant à l’étranger à la Chambre des représentants.
Le gouvernement reste ouvert à toute proposition constructive visant à renforcer la participation électorale des Marocains résidant à l’étranger, dans le cadre des dispositions offertes par la Constitution du royaume, a souligné le ministre.
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Pour lui, « les objectifs escomptés ne pourront être pleinement atteints qu’avec l’engagement et la mobilisation de tous les acteurs concernés, en particulier les partis politiques, dont le rôle reste central dans ce domaine, à travers la présentation de candidates et de candidats issus de cette communauté dans des positions avancées sur les listes électorales soumises dans diverses circonscriptions électorales, ce qui les qualifierait à accéder aux institutions élues de notre pays. »