Des victimes de l’attentat perpétré à l’aéroport de Zaventem ont entrepris neuf procès contre, notamment le gouvernement fédéral, Brussels Airport Company et son assureur Amlin. À l’audience, l’avocat Nic Reynaert, rescapé de l’attentat perpétré dans la station de métro Maelbeek, représente les victimes. Il poursuit à titre personnel le gouvernement fédéral, la Stib et l’assureur Ethias.
Les plaignants et leur avocat ont déploré le mauvais accueil réservé aux victimes des deux attentats de 2016. Selon eux, les parties défenderesses n’ont pas réagi de manière adéquate le jour des attentats, rapporte Belga. Ils leur reprochent d’avoir aussi dissimulé des informations médicales cruciales et inutilement compliqué les procédures d’indemnisation.
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S’agissant des démarches entreprises dans le cadre de l’attentat survenu à Brussels Airport, le souhait de Nic Reynaert, c’est de scinder les dossiers en deux parties. D’un côté, les préjudices primaires (les conséquences physiques des attentats pour les victimes). La compagnie d’assurance Amlin est la mise en cause. D’un autre côté, les préjudices secondaires. Il s’agit des erreurs commises par le gouvernement.
Lors du procès sur l’attentat de Maalbeek, l’avocat a demandé au gouvernement de distribuer une brochure expliquant les conséquences neurologiques et auditives possibles d’un attentat à la bombe. Aussi, a-t-il demandé la publication du barème officiel qui sert à évaluer le pourcentage d’invalidité. La décision du tribunal est attendue dans un mois.