Treize personnes ont été arrêtées par le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), jeudi dernier. Soupçonnés d’être partisans de l’organisation terroriste « État islamique », les individus ont été arrêtés lors d’opérations menées dans...
Le Maroc a demandé à l’Espagne l’arrestation de seize personnes soupçonnées de liens avec les attentats qui ont fait 43 morts à Casablanca le 16 mai dernier, affirme lundi le quotidien espagnol El Pais.
Ces personnes résident ou se cachent sur le territoire espagnol, selon le journal qui précise que le Maroc les soupçonne d’appartenir à l’appareil financier d’une cellule intégriste fondée par le Français Pierre Robert, converti à l’islam et inculpé le 10 juin au Maroc dans le cadre de l’enquête sur les attentats.
Interrogé par l’AFP, un porte-parole de la direction générale de la police espagnole n’a souhaité ni confirmer ni démentir cette information, pour "des raisons opérationnelles".
Parmi les seize, les chefs du groupe, selon El Pais, seraient Brahim Hamdi, Abdeslam Dachraoui et Rachid Aharez.
Deux personnes ont été arrêtées en Espagne à ce jour en lien avec les attentats de Casablanca, dans lesquels quatre Espagnols ont péri : un Marocain de 32 ans, Hicham Temsamami qui a affirmé n’avoir "aucune relation avec ce qui est arrivé", rapporte El Pais, et un Français d’origine marocaine, Abdelaziz Benyaich, interpellé le 14 juin dans le sud de l’Espagne.
Le nombre de personnes inculpées dans le cadre de l’enquête sur les attentats qui ont visé des établissement fréquentés par des occidentaux et tué 43 personnes dont 12 kamikazes, a atteint la centaine au Maroc.
AFP
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