Les autorités marocaines veulent des villes sûres

8 juillet 2021 - 17h20 - Economie - Ecrit par : J.K

De lourdes menaces planent sur les villes marocaines. Entre constructions hors norme, risques industriels, incendies, aléas naturels, urbanisation et autres, la mise en place de règles d’aménagement du territoire et de construction est plus qu’indispensable.

Avec l’instauration des réglementations, les conditions de vie des habitants des zones urbaines pourraient s’améliorer et les villes seront plus fonctionnelles et plus productives, sans oublier qu’elle favorisera l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques de catastrophe, et révélera l’importance des investissements. De plus, les réglementations en termes de bâti présentent l’un des meilleurs moyens pour réduire les risques relatifs à l’aménagement du territoire et à la construction.

Depuis plusieurs années déjà, le Maroc s’est engagé dans le renforcement de son environnement réglementaire afin de favoriser la construction de bâtiments plus rassurants, plus sains et plus résistants. La Banque mondiale accompagne également le royaume dans ses décisions, principalement à travers le programme pour la gestion intégrée des risques de catastrophe et la résilience (2016-2021). Ce programme a été soutenu par plusieurs structures dont le tandem Japon-Banque mondiale.

Toutefois, malgré les multiples efforts et progrès, il reste énormément à faire. Ainsi, les autorités marocaines doivent mettre en place un « plan d’action stratégique de renforcement du cadre régulateur ». Elles doivent également mettre en place des instruments d’un bon rapport coût-efficacité pour alléger les risques. Par ailleurs, eu égard à l’importance du chantier, les autorités marocaines envisagent de rassembler l’administration centrale et régionale afin de pallier les insuffisances réglementaires. De son côté, Abdallah Nassif, directeur par intérim de la Direction de la gestion des risques de catastrophe, compte bien soutenir les actions à mettre en place dans ce sens. Quant à la Banque mondiale, elle poursuivra la mobilisation des parties prenantes dans les domaines concernés et servira de guide au gouvernement marocain dans la législation et la réglementation.

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