L’avocat de la journaliste Hajar Raïssouni, incarcérée pour avortement, vient de dénoncer le "mensonge délibéré" du médecin qui, dans son rapport, avait confirmé qu’il y avait eu interruption volontaire de grossesse. Selon lui, le médecin en question ne peut prétendre à une telle conclusion puisqu’il n’avait jamais examiné la journaliste.
Selon l’avocat, cité par Alyaoum24, autant la première expertise médicale était authentique, de par le numéro de référence mentionné dans le rapport, autant la seconde n’en disposait pas. Celui-ci s’est demandé comment un médecin qui n’a jamais examiné une patiente peut lui attribuer un diagnostic imaginaire.
L’avocat n’a pas manqué d’ajouter devant la Cour que le médecin ayant signé le deuxième rapport n’était même pas présent au Centre hospitalier au moment où Hajar Raïssouni y était venue pour l’examen.
Le site ajoute que le premier procès de la journaliste a connu une forte affluence de militants des droits de l’homme et des avocats venus plaider en faveur de celle-ci. Il a fait l’objet d’une couverture médiatique nationale et internationale.