« Comment sortir du monde ? » C’est le titre du tout premier roman du Franco-marocain Marouane Bakhti, paru aux Nouvelles Éditions du réveil en mars 2023. Il y raconte la vie, telle qu’elle vient, dans une famille biculturelle. Un récit éblouissant.
Selon une récente étude faite en Belgique, il apparaît que plus le taux d’habitants d’origine étrangère dans une commune, un arrondissement ou une région est élevé, plus le nombre de délits est bas. Cette étude démontre que face à ces groupes démographiques, les préjugés sont largement exagérés.
Mais comment trouver le lien entre le pourcentage d’étranger, en particulier marocains et turcs, et le nombre de délits ?
En 2005 en Belgique, nous comptabilisons une moyenne de 9 délits par 100 habitants. A Bruxelles 17, en Flandre 8 et en Wallonie 10 par 100 habitants. A Bruxelles, 56 pc des habitants sont d’origine étrangère, en Flandre 10 pc et en Wallonie 17 pc. L’idée qui prime est donc que le nombre de délits est lié au pourcentage d’étrangers. Mais est-ce réellement le cas ?
Des 1,7 millions d’habitants d’origine étrangère en Belgique, 33 pc habitent Bruxelles. Hors seulement 17 pc des délits sont commis à Bruxelles. En Flandre 34 pc des habitants sont d’origine étrangère pour 49 pc des délits, en Wallonie nous avons 33 pc d’habitants d’origine étrangère pour 34 pc des délits. A partir de ces chiffres nous pouvons conclure qu’il n’y a pas de lien entre le pourcentage d’étrangers et les délits commis.
Et si un lien pouvait être crée, il contredirait ce que le Belge pense : plus le taux d’habitants d’origine étrangère est haut, plus le pourcentages de délits est bas. Exemple, le pourcentage de délits commis à Bruxelles égale exactement la moitié du pourcentage d’étranger, et trois fois moins que le nombre de marocains, y vivants !
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