La plus forte croissance, + 5,7 %, concerne la Flandre où l’on recense 314.202 ressortissants étrangers. Malgré tout, ce n’est pas dans le nord du pays, où résident quelque 6 millions de personnes, que la proportion d’étrangers est la plus importante. La Wallonie, avec ses 4 millions d’habitants, compte 312.578 étrangers. En Région bruxelloise, la proportion est encore plus grande puisque sur environ 1 million de Bruxellois, on compte 273.693 non-Belges.
L’évolution de l’importance de cette couche de la population dans son ensemble varie en fonction des années. Avant de dépasser la barre des 900.000 personnes, celle-ci comptait 870.000 représentants en 2005, 860.000 en 2005, 850.000 en 2004, 846.000 en 2003 et 861.000 en 2001. La dernière fois que la barre des 900.000 avait été franchie, c’était en 1998 avec 903.120 individus. Ajoutons également que l’an dernier, 459.070 étrangers étaient des hommes et 441.403 des femmes.
Quant à savoir laquelle des communautés étrangères est la plus représentée, les derniers chiffres datant d’avril 2006 (source : Office des étrangers) et annonçant la présence de plus d’un million d’étrangers en Belgique citent les Italiens en tête avec 175.912 représentants, devant les Français avec 123.076 personnes, les Hollandais avec 113.320 ressortissants, devant les Marocains (81.339), les Espagnols (43.254) et les Turcs (42.733).
En outre, le tableau fourni par le SPF Économie ne reprend par les statistiques concernant les allochtones, à savoir les Belges d’origine étrangère. La plus récente étude à ce sujet (2002) parle d’un peu plus de 600.000 naturalisés nés en Belgique ou immigrés.
Anvers, la commune la plus peuplée
Dans l’esprit de beaucoup de Belges, la ville de Bruxelles est l’entité locale la plus peuplée du pays. Qu’ils se détrompent, la ville la plus importante de Belgique est Anvers.
Le site de la direction général Statistique du SPF Économie passait hier en revue le hit-parade des localités les plus peuplées au 1er janvier 2006. Anvers arrive donc en tête avec 461.496 habitants. Ce statut, le Diamant de la Flandre l’a acquis dès sa fusion avec les communes de son arrondissement (Berchem, Borgerhout, Ekeren, Hoboken, Merksem, Wilrijk et Deurne) intervenue en 1983. D’autres grandes villes du pays ont fait l’objet d’un processus de fusion dans les années 70, ce qui leur permet de figurer dans le haut des tablettes. Après Anvers, on retrouve ainsi Gand et ses 233.120 habitants, Charleroi (201.300), Liège (187.086) et enfin Bruxelles (144.784) qui regroupe les anciennes communes de Laeken, Haren et Neder-over-Heembeek.
La Région de Bruxelles-Capitale est représentée à trois reprises dans ce classement. Après la ville de Bruxelles, c’est Schaerbeek qui bénéficie du statut de seconde commune bruxelloise la plus importante en terme de population avec 111.946 habitants. Anderlecht est neuvième (96.011 habitants). Parmi les principales villes wallonnes, on retrouve Namur en huitième position (107.178), Mons en dixième (91.221), La Louvière en seizième (77.210), Tournai en 22e (67.534).
Le classement des communes les plus peuplées subit rarement de grands bouleversements dans sa hiérarchie. Cette année, le seul changement concerne Ixelles (77.511) qui passe de la treizième à la quatorzième place, rattrapée par Malines (78.268).
La Dernière Heure - K. F.