
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.
Le Maroc et la Belgique ont décidé d’agir plus étroitement pour lutter contre le terrorisme, lors de la première session de la Haute commission de coopération entre les deux pays qui s’est tenue lundi à Marrakech.
Les deux royaumes sont engagés à oeuvrer de concert et à mobiliser tous les moyens afin de s’immuniser contre le terrorisme, qui est une menace de plus en plus pressante sur la paix et la stabilité du Maroc et de la Belgique et de la région en général.
Plusieurs islamistes Marocains appartenant du Groupe islamique combattant marocain (GICM) ont été récemment condamnés en Belgique et deux Belges d’origine marocaine sont impliqués dans une affaire de terrorisme au Maroc.
Les ministres de l’Intérieur des deux pays ont signé un accord de coopération structurelle et un plan d’action des services de police des deux pays.
Par ailleurs, trois autres accords en matière de justice et de coopération ont été ratifiés lors de ce haut comité mixte de partenariat, dont l’existence a été entérinée lundi par la signature d’un mémorandum.
Deux protocoles ont été signés sur l’entraide judicaire en matière de saisies et confiscations et le transfert des personnes condamnées. Sur 10.000 prisonniers que compte la Belgique, 500 sont Marocains ou d’origine marocaine. Cet accord ne concerne que les personnes qui doivent être expulsées à l’issue de leur peine.
Il a également été décidé de créer un fonds d’appui à la coopération triangulaire (Maroc, Belgique et Afrique subsaharienne).
Avec 400.000 Marocains, la Belgique est en importance leur troisième pays d’accueil en Europe, après la France et l’Espagne. Leurs transferts vers leur pays d’origine ont en revanche baissé pour atteindre 145 millions d’euros.
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