Maroc : une fille se suicide pour échapper à un mariage forcé
Une jeune fille, qui refusait de céder à la volonté de ses parents de la marier, a mis fin à sa vie le dimanche 6 octobre à Dar belamri, dans la province de Sidi slimane.
Le nombre de mariages forcés en Belgique a presque triplé, passant de 10 en 2015 à 27 en 2018. Cinq nouveaux cas ont été enregistrés au cours du premier trimestre 2019.
Selon les chiffres des autorités fédérales présentés par le ministre de l’Intérieur, Pieter De Crem au Parlement, la tendance des mariages forcés est en hausse constante avec 10 faits établis en 2015, 15 en 2016, 21 en 2017 et 27 en 2018.
La même source rapporte qu’en 2017, trois cas de cohabitation légale forcée ont été constatés, contre un seul en 2016. Elle regroupe également sous cette catégorie les mariages d’enfants, bien que leur nombre exact ne soit pas explicitement cité, précise-t-on.
Selon l’article 146 du Code civil, une union matrimoniale est nulle lorsqu’elle ne bénéficie pas du consentement de chacune des deux parties, ou lorsque ce consentement a été obtenu sous la menace ou la violence. En clair, il faut être majeur pour se marier, vu que les mariages et cohabitations légales forcés sont punissables.
Aller plus loin
Une jeune fille, qui refusait de céder à la volonté de ses parents de la marier, a mis fin à sa vie le dimanche 6 octobre à Dar belamri, dans la province de Sidi slimane.
Le conseil économique, social, et environnemental (CESE) vient de publier un rapport accablant sur le mariage des mineurs. Le phénomène au lieu de regresser, connaît une...
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