Le ministre de l’Intérieur belge, Pieter De Crem, s’inquiète d’une "hausse significative d’individus et de petites cellules de la mouvance d’extrême droite qui légitiment l’usage de la violence". Ces extrémistes seraient même prêts à passer à des actions plus violentes.
Même si selon les précisions fournies par le ministre, il est difficile de donner avec exactitude le nombre de membres ou de sympathisants, 12 groupes d’extrême droite ont été détectés en 2019, alors qu’on en avait repéré 9 en 2018 et 17 en 2017. En 2018, les services de police du pays ont enregistré 30.100 "menaces" contre 29.260 en 2017.
Dans 15.488 des cas, il s’agit de menaces orales, alors que les menaces écrites représentent 5.871 cas. Dans plusieurs autres affaires, il était question de menaces par gestes ou par symboles. On parle aussi de 327 exemples de menaces d’attentats et 400 alertes à la bombe. Néanmoins, il n’est pas possible de déterminer de quels groupuscules d’extrême droite ou d’extrême gauche proviennent ces menaces, indique 7sur7.be.
En ce qui concerne l’extrémisme de gauche, le ministre estime que "les actes violents dans cette mouvance sont le fait d’un nombre très réduit d’anarchistes qui sont actuellement dans l’attente d’un verdict et ont, de ce fait, réduit leurs actions".