Les différentes analyses effectuées ont révélé une faible teneur en oxygène des eaux de retenue du barrage, avec une moyenne de 1,6 mg/l au niveau de la surface, ce qui prouve concrètement que le flux des margines est à la base de la mort des poissons, indique l’agence dans un communiqué cité par telquel.ma. Il s’agit des résidus des oliviers qui se trouvent en amont du barrage (lequel flotte au-dessus de la surface) et qui conduisent à une grave pénurie d’oxygène, et donc, à l’étouffement des poissons, précise la même source.
De même, les analyses effectuées par les comités mis en place au lendemain de l’incident, n’ont révélé aucune source de pollution dans le barrage, à l’exception des débits résultant des déchets des résidus d’oliviers. Mieux, les analyses réalisées par un laboratoire d’analyses public avant l’incident "ont démontré que l’eau du barrage est saine".
Outre ces analyses, il a été également procédé à la collecte des poissons morts et à leur enterrement à la chaux, afin d’éviter l’émission de mauvaises odeurs ou de polluer l’écosystème.