« Mohammedia traverse une situation environnementale sans précédent, a déclaré à 2M l’acteur associatif Mohamed Sehmi. Oued Nfifikh (vallée de Nfifikh en arabe) subit les ravages de la pollution qui est à 90 % causée par les êtres humains ». Il attribue les 10 % restants à la sécheresse, au manque de précipitations et au changement climatique.
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Dans une déclaration à la chaîne de télévision SNRT News, Abdelmajid Sahraoui, président de l’Association des professeurs de biologie de Mohammedia a expliqué que le blocage de l’estuaire de la vallée par le sable est à l’origine de la catastrophe en cours. Selon lui, ce blocage a provoqué une stagnation de l’eau entraînant ainsi une diminution du taux d’oxygène dans l’eau et finalement la disparition de la vie marine locale.
Le responsable propose au ministère de l’Eau et de l’Équipement une thérapie pour résoudre ce problème. Il s’agit d’élargir les points d’accès reliant la vallée à l’eau de mer.