Le Maroc envisage des coupures d’eau
Face au grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, le Maroc met en œuvre des mesures strictes, dont une rationalisation draconienne de l’utilisation de l’eau.
Alors que le Maroc subit actuellement sa sixième année de sécheresse consécutive, le gouvernement envisage de prendre des décisions radicales pour rationaliser l’eau potable.
Le ministre en charge du secteur de l’eau, Nizar Baraka, a exprimé publiquement l’ampleur des défis que le pays doit affronter. Cette période critique, marquée par une baisse alarmante des ressources hydriques et une hausse des températures, pourrait contraindre le gouvernement à imposer le rationnement.
A lire : Le Maroc limite la production de pastèque
Selon les experts climatiques, la crise actuelle exige une collaboration renforcée entre tous les acteurs et la mise en œuvre de nouvelles stratégies pour sauvegarder l’accès à l’eau potable. Ils conseillent au gouvernement de mettre en place des mesures pour réajuster le débit de l’eau dans certaines zones urbaines afin de mieux desservir les régions reculées.
Un expert reconnu interrogé par Alayam24 tire la sonnette d’alarme sur l’état des réserves d’eau du pays, où les barrages affichent seulement 23 % de leur capacité. Cette statistique alarmante présage une crise imminente, mais selon lui, réduire le débit de l’eau ne signifierait pas priver les Marocains, mais plutôt rationaliser l’usage pour éviter le pire.
L’expert suggère également un changement dans la manière dont les Marocains consomment l’eau, insistant sur l’importance d’une gestion plus responsable de la part de chaque individu.
Aller plus loin
Face au grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, le Maroc met en œuvre des mesures strictes, dont une rationalisation draconienne de l’utilisation de l’eau.
Des sources d’eau pure sont apparues dans la région de Marrakech après le séisme dévastateur qui a frappé la province d’Al Haouz et fait près de 3 000 morts.
La production des métaux nécessaires à la fabrication des batteries ou moteurs des voitures électriques exige beaucoup d’eau. Une ressource qui se raréfie de jour en jour dans...
Malgré le grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, les autorités locales de Tanger n’envisagent pas, pour l’instant, des coupures d’eau.
Ces articles devraient vous intéresser :