Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a dévoilé les grands axes clés de la stratégie nationale Digital Morocco 2030. Le Maroc nourrit de grandes ambitions pour l’économie numérique.
Ouverture du marché marocain, développement économique, boom immobilier sont les raisons invoquées par le groupe électroménager Bosch qui ouvre à Casablanca son premier show-room.
Le choix de l’emplacement, le quartier du Triangle d’or, a été étudié par les représentants exclusifs de l’enseigne au Maroc, le groupe Kaufman en l’occurrence, pour une plus grande proximité pour le client. Rappelons que ce quartier est largement convoité par les grandes enseignes, qu’elles soient d’habillement, d’ameublement ou même d’électroménager.
Avec le slogan « Une technologie pour la vie », la marque allemande perpétue une tradition germanique qui associe robustesse, esthétisme et haute qualité. Cette dernière justifie, selon les responsables, les prix « élevés » de la marque. Pour Chakib Hafyane, DG adjoint de Bosch, « la qualité est synonyme d’investissement considérable ». Cependant la diversité des produits permet l’accès à toutes les bourses. La promotion de la marque s’effectuera par l’extension du réseau de show-rooms à d’autres grandes villes du Royaume. Les représentants s’appuieront sur un canal de distribution comprenant des magasins spécialisés, tout en excluant les grandes surfaces submergées par les produits jugés « bas de gamme ».
L’objectif étant de préserver l’image « haut de gamme » de Bosch, affirment les responsables. S’agissant de concurrence, le DG adjoint de Bosch estime qu’il n’y a aucune crainte à avoir à ce sujet, car la rigueur allemande est connue. A ce titre, il ambitionne de s’accaparer 8% à 10% du marché dans les années à venir.
Hafyane rappelle que le groupe, qui agit en tant que fondation, dédie 8% de son budget à la recherche et à la formation. Il est aussi numéro 1 en Europe en terme des vente d’électroménager (1/4 des ventes) avec un chiffre d’affaires de 45 milliards d’euro en 2005. Sur le plan mondial, il est 3e (14%).
L’Economiste - Jalal Baazi
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