Bruno Le Maire a d’abord saisi l’opportunité d’une rencontre avec le ministre Mohamed Benchaâboun pour clarifier ses propos jugés peu diplomatiques. En effet, il avait, dans ses propos, fustigé PSA et Renault, deux grandes industries installées au Maroc. Mais il est heureusement revenu sur ses propos pour aplanir les divergences et repartir sur de nouvelles bases, précise Le360.
Il a rappelé être investi d’une mission, celui de réfléchir à un nouveau modèle industriel français en vue de mettre en place un pacte productif français avec des résultats pour 2030 et 2050.
"Il ne faut pas qu’il y ait d’ambiguïtés. Les partenariats industriels entre le Maroc et la France sont de qualité. Les investissements des groupes français au Maroc ne sont pas visés. Personne ne remet en cause la place qu’occupe le Maroc en tant que relais de croissance et de compétitivité pour les entreprises françaises", a affirmé Bruno Le Maire.
Il a aussi profité de l’occasion pour annoncer qu’il effectuera en janvier prochain, une visite au Maroc pour approfondir les discussions avec les responsables marocains, mais aussi pour préparer la visite du président Emmanuel Macron, prévue courant premier trimestre 2020, souligne la même source.