Depuis le début des années 2000, Israël a autorisé l’utilisation médicale du cannabis et même son exportation, en 2019. À voir tous les potentiels dont il dispose, le Maroc gagnerait à suivre son exemple.
L’usage médical du cannabis est devenu un atout pharmaceutique et agricole majeur en Israël. Ajouté à l’autorisation de son exportation, il y a de quoi inspirer le royaume, suggère TelQuel qui lance un appel à exhortation au Maroc, pendant qu’un projet de loi sur l’usage légal du cannabis est sur la table du conseil de gouvernement. Disposant d’environ 50 000 hectares de culture de cannabis et d’un savoir-faire ancestral, le Maroc a la possibilité d’en faire une filière, grâce à l’industrie du cannabis thérapeutique.
Cette proposition en discussion depuis des années et qui ferait entrer environ 100 milliards de dirhams dans le pays d’après l’institut d’études Prohibition Patners, a pris une phase concrète depuis que le Maroc a voté en décembre 2020, une résolution des Nations unies recommandant la sortie du cannabis de la liste des substances toxiques. La culture du cannabis fait à ce jour vivre entre 90 000 et 140 000 familles au Maroc, et emploie près de 800 000 personnes.
Il convient donc que le Maroc s’inspire du cas israélien pour l’adapter à son propre contexte historique, moderne. C’est bien le moment, vu que le marché mondial est en pleine évolution, recommande la même source.