Le Maroc revendique l’appartenance de Ceuta et Melilla à son territoire et déploie sa stratégie pour forcer le gouvernement espagnol à négocier, soutient le parti Vox qui fait remarquer le développement des régions marocaines frontalières aux villes autonomes et dénonce le blocus économique dont elles sont victimes. Le parti d’extrême droite ne cesse d’interpeller le gouvernement de Sánchez et Iglesias sur cette question et demande qu’il affirme sa détermination à défendre la souveraineté des villes autonomes.
La députée nationale de Vox de Ceuta, Teresa López, avait déjà demandé au gouvernement de se prononcer au sujet de la zone d’exclusion aérienne au-dessus de Melilla que le Maroc pourrait revendiquer. Une situation qui, si elle s’avérait, restreindrait selon elle, les vols dans la ville autonome, d’autant qu’une base aérienne est installée à proximité de la ville.
Pour le gouvernement, la situation n’est as aussi critique que l’estiment les députés du parti Vox. En réponse à leurs questions, il a indiqué que « l’accès aérien à l’aérodrome et à l’héliport de la ville autonome de Melilla se fait par le couloir d’espace aérien créé à cet effet », rappelant que « les limites verticales et horizontales sont définies et publiées, en permanence par l’Espagne et le Maroc sur les canaux d’informations aéronautiques officielles (AIP) ».