Confinés sur une aire de camping-cars à Taroudant au Maroc depuis le 20 mars dernier, Monique et Michel Hovart expriment des inquiétudes quant aux fortes chaleurs, l’insécurité et leur rapatriement. Le couple compte monter à bord d’un bateau pour rallier la Charente-Maritime via l’Espagne, chose qui leur est difficile jusqu’à présent en raison de l’annulation répétée de leurs billets de réservation.
Monique et Michel Hovart figurent parmi les 5 000 camping-caristes bloqués depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire et du confinement le 20 mars dernier au Maroc. Le couple se retrouve confiné à Taroudant où son camping-car et celui de 29 personnes, majoritairement des retraités, ont été stationnés. Il déclare être "pris en otage", rapporte Actu.fr.
Ce couple de retraités marsellois est confronté à deux problèmes majeurs. Le premier concerne les billets retour par voie maritime, à destination d’Algésiras. Les prix des billets de la compagnie de ferry Grandi Navi Veloci (GNV) ne cessent de grimper alors que les réservations ont été maintes fois annulées. "Nous en avions acheté un à 640 euros pour le bateau du 16 mai qui a été annulé. Nous avons dû compléter 267 € pour le suivant qui lui aussi, a été annulé. Nous sommes dans l’expectative", explique Michel Hovart.
Outre les fortes chaleurs, la seconde difficulté à laquelle font face les deux Marsellois, c’est de ne pouvoir abandonner leur camping-car sur place et rentrer par un vol affrété par le gouvernement français. À les en croire, il y a un vent d’insécurité qui souffle sur leur lieu de confinement. Il évoque par exemple l’agression d’une de leurs amis, la Poitevine, Françoise Merceron. Un déséquilibré avait agressé la sexagénaire à l’arme blanche. Après plusieurs démarches entreprises par sa famille, la victime a regagné Poitiers via un avion sanitaire.