Dans une correspondance adressée à Péter Maurer, président du CCIR, Oubi Bouchraya Bachir a dénoncé cette visite jugée « inacceptable » et « illégale », car effectuée « sans coordination préalable avec le Front Polisario et sans prendre en considération le statut légal du Sahara occidental ».
« Il est surprenant de voir une institution de la taille de la Croix-Rouge internationale travailler sur le terrain avec une seule partie du conflit, la puissance occupante, sans en informer l’autre partie », a-t-il ajouté, exigeant des « explications » de la part du chef du CICR.
Ce n’est pas la première fois qu’une organisation internationale se rend dans le Sahara sans passer par le Polisario. En 2018, Human Rights Watch (HRW) avait effectué un déplacement dans la région sans le mouvement indépendantiste, malgré les tentatives de celui-ci de convaincre l’organisation internationale.