La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
La France a décidé la réactivation de son programme "d’aide au retour" pour circonscrire la clandestinité des immigrés.
L’objectif du programme est d’inciter quelque 1500 familles immigrantes, soit près de 5000 personnes à quitter le sol français à destination de leur pays d’origine. Et comme incitation au départ, 2000 euros en contrepartie pour chaque personne majeure et 500 pour les mineurs.
Plus de 100 000 Marocains tentent chaque année de traverser clandestinement le détroit de Gibraltar pour gagner l’Europe, nouvelle terre de toutes les promesses. Pour des milliers d’entre eux, ce rêve se termine tragiquement. Pourtant, le drame des noyés du détroit ne dissuade nullement les jeunes Marocains de tenter à leur tour l’aventure.
Les migrants marocains réguliers potentiels disposent d’une vaste gamme de moyens. Pour les enfants des classes aisées, le plus sûr moyen de circuler librement reste d’être inscrit dans une école étrangère. Pour les élèves de l’école publique, les choses sont plus complexes.
En 2001, 14 000 bacheliers ont fait une demande pour poursuivre des études en France auprès de l’ambassade de France à Rabat. Les demandes en direction de l’Espagne et du Canada sont aussi très nombreuses.
La loi Sarkozy ne va pas se limiter à l’immigration clandestine, mais risque d’être une entrave pour nos étudiants en France et pour nos RME qui ont déjà construit leur avenir en France il y a plus de vingt ans.
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