Les familles des victimes et les rares survivants du drame de Tanger, qui avait fait 28 morts, ont contre toute attente renoncé à poursuivre en justice le principal mis en cause. Le propriétaire de l’atelier a été déféré, mardi devant la Cour d’appel de Tanger.
Écroué quelques jours après les inondations, le jeune homme de 33 ans a été auditionné, lundi, par les éléments de la police judiciaire et confronté aux témoignages des ouvrières et des familles des victimes, rapporte le site Alyaoum24.
Avant d’entamer sa garde à vue lundi, l’homme avait été admis en soins intensifs dans une clinique privée de la ville. Il devait comparaître le lendemain devant le procureur général près la Cour d’appel de Tanger, souligne la même source.
Environ 28 corps ont été récupérés le jour du drame par les secouristes et conduits à l’hôpital de la ville. Les habitants du quartier, traumatisés par les scènes macabres, avaient déclaré qu’un voisin avait aidé les seuls survivants à sortir du sous-sol inondé.