eFloussy en justice

25 janvier 2011 - 11h47 - Economie - Ecrit par : L.A

eFloussy, enseigne commerciale du groupe Quick Money, se trouve au milieu d’un contentieux interne entre les deux principaux actionnaires. Karim Rahal Essoulami, président du conseil de surveillance de Quick Money, a déposé plainte contre Karim Boukaâ, président du directoire, en décembre dernier.

Karim Rahal, qui détient 25% d’eFloussy, accuse Karim Boukaâ, qui possède avec sa famille de 75% du capital, de mauvaise gestion. L’origine de ce conflit ferait suite à un audit de la société réalisé par Jamaleddine Ilias, selon "La vie éco".

Karim Boukaâ est aujourd’hui accusé par son co-gestionnaire d’avoir "subtilisé un certain nombre de documents comptables avant de disparaître" lors de la réalisation cet audit, documents dont l’expert avait déjà fait des copies.

Toujours selon "La vie éco", la plainte fait également état de la "disparition" de matériel appartenant à eFloussy pour 7,3 millions de dirhams et de l’émission de fausses factures dont le montant dépasserait 30 millions de dirhams !

Selon le responsable de communication de Quick Money, un rapport destiné à la presse est en cours de réalisation et devrait être rendu public dans les jours qui viennent.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Corruption - Procès - Capitaux - eFloussy

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : 217 personnes interpellées grâce à la ligne téléphonique anti-corruption

Lancée il y a trois ans, la ligne téléphonique anti-corruption du Ministère public reçoit plus de 100 appels par jour, selon Ghita Mezzour, ministre de la transition numérique et de la réforme de l’Administration.

Parlement européen : le Maroc aurait offert des séjours à la Mamounia

La députée socialiste Marie Arena et l’ex-eurodéputé italien Antonio Panzeri, visés dans le scandale au parlement européen, auraient bénéficié en 2015 d’un séjour de luxe à l’hôtel La Mamounia de Marrakech, tous frais payés par les autorités marocaines.

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.

Soupçons de corruption par le Maroc au Parlement européen

Le scandale de corruption qui secoue le Parlement européen continue de livrer ses secrets. Le Maroc est, lui, aussi soupçonné d’avoir sollicité des eurodéputés pour qu’ils interviennent en sa faveur notamment sur la question du Sahara.

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Deux fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone en prison

Accusés de détournement de fonds, deux anciens fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone ont été placés en détention, mercredi, par le procureur général du Roi près du tribunal des crimes financiers de Rabat.

Maroc : des élus communaux corrompus révoqués

Le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit part en croisade contre la corruption au sein des collectivités territoriales. Il a instruit les walis et gouverneurs à l’effet de révoquer les présidents de communes qui sont en situation de conflits...

Corruption au Maroc : arrestation d’un ex-ministre, un avertissement pour les responsables ?

Après l’arrestation jeudi de Mohamed Moubdii, député du Mouvement populaire (MP) et ancien ministre, pour des crimes financiers présumés, des voix s’élèvent pour appeler le gouvernement marocain à renforcer sa lutte contre la corruption et...

L’Europe cherche à punir le Maroc

L’éclatement du scandale de corruption au Parlement européen doublé d’une résolution relevant la détérioration des droits de l’Homme est à l’origine des nouvelles tensions entre le Maroc et l’Europe. Cette dernière cherche-t-elle à punir le royaume ?

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.