« Nous avons demandé à l’Algérie de poursuivre les taches de maintenance du gazoduc qui passe par le Maroc, car nous espérons qu’il puisse à un moment rentrer de nouveau en fonctionnement » a récemment déclaré au journal Le Monde, la ministre espagnole de la transition énergétique, Teresa Ribera.
Selon de nombreux observateurs, la suspension du traité de coopération entre l’Espagne et l’Algérie a eu de réels impacts négatifs sur les entreprises algériennes. Le gouvernement espagnol avait dans ce sens accusé publiquement l’Algérie de bloquer la quasi-totalité des échanges commerciaux bilatéraux.
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Madrid a dit constater « une paralysie pratiquement totale des opérations de commerce extérieur avec l’Algérie, aussi bien des importations que des exportations, à l’exception des produits énergétiques »
Récemment, le groupe public d’hydrocarbures Sonatrach a annoncé avoir signé un contrat avec l’Espagnol Naturgy, pour revoir à la hausse les prix du gaz qu’il lui fournit, dans un contexte de crise énergétique liée à la guerre en Ukraine.