Les non-dits du changement de la position de l’Espagne sur le Sahara
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Le leader du parti Vox, Santiago Abascal, a accusé mercredi au Congrès le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, de « soumission » au Maroc, demandant en outre si le roi Mohammed VI a le pouvoir de « nommer et révoquer » des ministres en Espagne.
Abascal a demandé au président Sanchez les raisons du changement de position de l’Espagne sur le Sahara en faveur du Maroc, « sans aucune consultation » et « du jour au lendemain ». Le leader de Vox a voulu savoir « combien » ce changement a coûté à l’Espagne en ce qui concerne ses relations avec l’Algérie et si le Maroc a vraiment exigé le limogeage d’Arancha González Laya, alors ministre des Affaires étrangères.
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Le leader du parti d’extrême droite a reconnu que certes le Maroc est « un voisin avec qui il faut s’entendre », mais dénonce l’« attitude de soumission » de Sanchez qui l’amène à changer la politique internationale « sans consulter personne ». « Lors des voyages au Maroc, nous voyons tous des révérences très exagérées et des coups de tête solennels », a déploré Abascal.
À lire : Le Sénat espagnol condamne le changement de position sur le Sahara
Le leader de Vox a aussi dénoncé la destruction des barrages le gouvernement « en favorisant les intérêts marocains » alors que l’Espagne faisait face à une grave sécheresse. « Il n’y a jamais eu de gouvernement dans l’histoire de l’Espagne qui ait statué aussi directement contre les intérêts du peuple espagnol », a-t-il affirmé, faisant toujours allusion au changement de position sur le Sahara.
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